Passion, voyage, voilier, travail, Julie nous raconte

Vivant sur son voilier, Julie Leveugle a répondu à nos questions, elle nous partage sa passion du voyage et du nautisme et nous raconte comment elle en est arrivée là.

Je m’appelle Julie, j’ai 32 ans, je vis sur mon voilier (un Trisbal 36, un voilier de voyage en aluminium) dans le Pacifique Sud (après avoir passé plusieurs années sur la côte Atlantique). Pour pouvoir profiter au maximum de mon voyage et pouvoir continuer à explorer le monde, j’ai décidé de créer mon auto-entreprise.

Après plusieurs expériences très variées dans le nautisme (du patrimoine maritime à la commercialisation de pontons, en passant par quelques mois à travailler dans un chantier naval à aider à la construction et restauration de bateaux en bois), j’ai décidé de devenir créatrice de contenus web pour les professionnels du nautisme. Parce que le nautisme est ma passion, que j’ai toujours travaillée dans ce domaine et parce que j’avais déjà des contacts susceptibles d’être intéressés, Je voulais trouver un moyen de travailler « de partout », à distance, pour me fermer le moins de portes possible et me donner la possibilité de continuer à voyager autant que possible.

Parce que ça reflète ma passion pour la mer, parce que c’est un clin d’oeil à mon histoire et au fait que je vis une « vie nomade » sur un bateau, au milieu de l’eau salée. Pour retranscrire mon amour pour la mer… même si je peux aussi travailler avec les acteurs du milieu fluvial en rapport avec l’eau douce.

J’ai étudié beaucoup de choses différentes, comme le design d’espace, l’architecture d’intérieure, le patrimoine bâti et maritime, le développement culturel, le marketing et le développement commercial. Mais toujours avec l’idée de travailler dans le nautisme. Je suis originaire du bassin d’Arcachon, mais j’ai aussi plusieurs années à Bordeaux, Marseille, Lorient, Vannes, Nantes, Saint-Nazaire.

Parce que je prévoyais un grand voyage pour ramener ce voilier de la Polynésie Française jusqu’en France. Parce que j’aime l’idée de découvrir de nouveaux pays, de nouvelles populations et de nouvelles cultures par la mer. J’aime le concept de « slow travel », en prenant le temps de se reconcentrer sur soi-même. J’aime être en contact avec la mer et les éléments, me sentir « petite » aussi quand la mer est trop forte. Quand on vit sur un bateau, il faut se concentrer de ce que l’on a, économiser les ressources et savoir être heureux avec peu. J’aime aussi cette idée.

« Le principe du slow travel consiste à voyager différemment, de prendre le temps de se connecter au monde qui nous entoure et d’avoir un impact émotionnel sur le long terme. Voyager autrement pour avoir un rythme de vie relaxant. »

J’aime beaucoup le fait de pouvoir m’organiser pour ne pas faire « que travailler » toute la journée comme je pouvais par exemple le faire avant, lorsque j’étais salariée, et que je travaillais de 9h à 18h. En voilier, je peux travailler en navigation (lorsque la mer le permet), au port ou au mouillage. J’aime l’idée de travailler dans un environnement toujours changeant, avec de nouveaux paysages autour de moi. C’est aussi assez plaisant de pouvoir faire des pauses baignades ou snorkeling de temps en temps.

Trouver du wifi principalement 😅

Je ne sais pas encore… on peut parler de mon prochain retour à terre, en Loire-Atlantique. Je me réjouis de rencontrer les clients avec qui je travaille depuis quelques mois mais que je n’ai pas encore eu l’occasion de rencontrer « en vrai ». J’espère continuer à développer cette activité qui me plaît beaucoup, avec d’autres acteurs du monde maritime et fluvial. J’espère aussi continuer à voyager et découvrir et nouveaux horizons !

Je leur conseillerais de se jeter à l’eau !

Merci beaucoup à Julie d’avoir répondu à toutes nos questions ! Vous pourrez retrouver son site leausalee.

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